Avec Alice Lucy, Max Rüdlinger, Casper Van Dien, David Schofield, Kel Matsena, Almar G. Sato, Pascal Ulli, Kaspar Weiss, Katja Kolm, Rebecca Dyson-Smith.
Mad Heidi, le film, est un peu dingue. Appréhender un tel film est délicat. Tout est dans l'exagération. Mais les acteurs ne ménagent pas leur peine, pour servir une histoire délirante qui mélange hagiographie fromagère, dictature anti intolérance au lactose, dictature politique, zombies et gore, et éléments sexuels (d'une vulgarité franche).
Revoir Casper Van Dien, dans le rôle d'un dictateur de la Suisse est une bonne idée, et il a l'air de bien s'amuser.
Le rythme est malheureusement un peu mou. Le film est rempli d'idées, mais l'enchaînement est un peu poussif, voire appuyé. Dix minutes de moins, en coupant quelques secondes pour toutes les scènes, auraient bénéficié au film. Le film n'a pas bénéficié par contre de moyens importants, en particulier de tartine de CGI porn, ce qui fait que si l'on regarde dans le coin des images nous percevons cette absence de moyens : derrière la foule nous voyons très vite qu'il y a peu de monde par exemple. Mais c'est aussi ce qui donne son charme à cet exercice.
La déception vient aussi de l'affiche : Heidi devient folle et vengeresse à la fin du film. Nous imaginons qu'il y aura une suite. Mais le film aligne néanmoins depuis le début son lot de délires et ceci de manière continue. Il est clair qu'il y a une croyance de Johannes Hartmann et Sandro Klopstein dans une forme de spectacle où exagérations croisent clins d’œil historiques et films de genre.
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