Avec Raphaël Quenard, Pio Marmaï, Blanche Gardin, Sébastien Chassagne, Agnès Hurstel, Jean-Paul Solal, Laurent Nicolas, Mustapha Abourachid, Sava Lolov.
Le réalisateur signe son film le plus linéaire, à défaut d'être limpide. Nous savons que Quentin Dupieux parle très souvent voire quasiment toujours du film, de l'oeuvre d'art, de sa manière de la faire, de son impression qu'elle fait sur le spectateur. Ici il questionne ce qu'est une œuvre d'art et le rapport du spectateur à celle-ci. Ceci par le biais d'une pièce de théâtre d'assez peu bonne qualité que Raphaël Quenard regarde comme spectateur et décide de la modifier, de la réécrire. En interprétant un personnage que nous comprenons comme étant plutôt dépressif, et plus simplement qui ne va pas bien du tout.
Le dispositif de mise en scène est simple et limpide pour mettre en valeur les dialogues : à la fois ceux de la pièce de théâtre, et ce du personnage de Raphaël Quenard. Il y a un gros travail sur cet aspect-là.

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