Avec Léa Drucker, Samuel Kircher, Olivier Rabourdin, Clotilde Courau, Serena Hu, Angela Chen, Romain Maricau, Romane Violeau, Marie Luca.
Catherine Breillat signe là un film puissant, par sa forme avec sa mise en scène, et part son sujet. Sa mise en scène raconte l'histoire et ceci avec assez peu dialogues. La réalisatrice fait passer beaucoup de choses et conte sans recours à des dialogues explicites, uniquement par la mise en scène, ce qui est la forme d'expression du cinéma bien sûr : raconter l'histoire par la mise en scène.
L'autre force, est aussi sa thématique et son sujet dans cette famille ou le père, la mère et les enfants entretiennent mutuellement de drame. À noter qu'il s'agit du remake d'un film danois de 2019 (Dronningen, de May El-Toukhy).
Léa Drucker porte le film, car il s'agit de l'histoire de son personnage, qui évolue, ou pas, au cours de l'histoire, qui est le plus passionnant, central donc et est celui qui est de toutes les scènes. Elle apparaît froide dans son cadre professionnel, jusqu'à son évolution tout au cours du film, au gré des interactions avec son beau fils, source du principal arc dramatique du film. Elle est en maîtrise, quels que soient ses interlocuteurs : son mari, ses filles, sa sœur, son beau fils. Même si celui-ci va la mettre en danger.

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire