Avec Gilles Lellouche, Vincent Lacoste, Anaïs Demoustier, Jean-Pascal Zadi, Oulaya Amamra, Tanguy Mercier, David Marsais, Julia Faure, Olivier Afonso, Alain Chabat.
Quentin
Dupieux présente et annonce ses limites avec ce film. Avec d'autres aussi. Le
lien avec le cinéma est présent avec ses personnages qui possèdent des tenues en
plastique et qui peuvent évoquer des dessins animés d'un autre siècle. Mais l'on
peut se demander par contre en quoi ce film questionne parle ou discute le
matériau préféré de Quentin Dupont c'est-à-dire le cinéma. Si ce n'est pas le
biais d'une distribution impressionnante.
Ici il n'est pas question d'arc dramatique qui provoque une résolution de son histoire. Il n'est pas question non plus d'une intrigue avec un besoin du spectateur d'avoir de l'empathie avec certains de ses personnages ni d'avoir un objectif de résolution de l'histoire. Que reste-t-il alors au spectateur si ce n'est de chercher l'élément un peu exubérant que l'on trouve habituellement chez Quentin Dupieux ou les différents éléments exubérants ou les performances individuelles à base de dialogues et de performances c'est-à-dire d'art interprétation. Il n'y a rien de ceci ici. Il bénéficie d'une distribution avec un ensemble d'acteurs confirmé pour le mois, et c'est de notre point de vue le seul élément intéressant de ce film : voir ces pur-sang et ces pouliches, cette matière d'acteur et d'actrices à la mode dans un film de Quentin Dupieux. Quentin Dupieux détesterait-il les acteurs ? D'ailleurs son film le plus intéressant est interprété par un pneumatique.
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