Avec Woody Norman, Millie Bobby Brown, Ann Russo, Stanley Tucci, Chris Pratt.
Une curiosité que cette superposition qui utilise à outrance le CGI porn. L'univers est intéressant, car ce sont des robots qui se sont révoltés (ce n'est pas nouveau), mais qui ont été parqués dans des zones, comme l'étaient les Amérindiens à une époque, et qui sont rejetés par les humains. Il n'est d'ailleurs pas évoqué le terme intelligence artificielle. L'avantage de ces robots c'est qu'ils ressemblent à des poupées ou des jouets, ce qui donne au film une patine intéressante, car voir des poupées ou des robots de type jouet pour enfant rouillés usés et qui cherchent à exister, ou qui souhaiteraient avoir une arme, est plutôt original.
Le film est cohérent et crée une réelle tension
jusqu'à l'arrivée du personnage de Chris Pratt, qui permet de basculer dans la
zone interdite pour nos personnages principaux qui sont constitués d'une jeune
femme et de son robot, qui semble contenir l'âme de son frère. Vous apprendrez
bien sûr que le résultat de cette existence, de cette dystopie, est le fruit
d'une espèce de savant savant fou réactionnaire interprété par Stanley Tucci. À
ce titre le film n'est pas du tout original, et le truc du savant fou a déjà été
vu des milliards de fois ; des savants fous responsables d'une quasi fin du
monde.
Le défaut du film et qu'il ne va pas jusqu'au
bout de la déglingue d'univers de robots pour enfants, car le film ne une
contient aucune subversion ni d'outrances, ce qui pourrait rendre le projet
intéressant au-delà de sa performance technique du sujet relativement original
et du traitement assez sombre. C'est d'ailleurs le problème du film : sa cible
n'est pas le public enfantin, c'est trop noir, et pour les adultes c'est trop
enfantin.
Cela reste une curiosité.

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