Avec Nicholas Hoult, Zoey Deutch, Megan Mieduch, Toni Collette, Adrienne C. Moore, Drew Scheid, Leslie Bibb, Hedy Nasser, Phil Biedron, J.K. Simmons.
Clint
Eastwood, nous le savons depuis longtemps, tend avec le temps vers une mise en
forme et une mise en scène tire vers un classicisme très épuré, très fluide, qui
fait que le film se déroule en un clin d'œil malgré sa durée de deux heures,
avec une sensation bizarre de se demander ce qu'il s'est passé avec ce scénario
prometteur.
Un hyper
classicisme ou un hyper académisme, mais léger, sur un sujet plutôt assez
intéressant qui font de ce film qu'il n'est pas un des chefs-d'œuvre de Clint
Eastwood, mais qui est intéressant en terme de synthèse de son style. Un style
plus fluide que celui de Cry Macho (2021), son film précédent.
L'histoire de ce juré, qui se rend compte qu'il est peut-être responsable
du meurtre dont on accuse la personne qui est jugée et dans lequel il est
lui-même juré. Contexte intéressant bien sûr.
Le film est un peu décevant sur sa fin dans la mesure où nous aurions
préféré qu'il s'en sorte pleinement et vive le reste de sa vie dans la
souffrance de la non-dénonciation. Ce qui n'est pas le cas visiblement à travers
ce que suggère la dernière séquence où Toni Colette, procureure, vient le voir
chez lui.
Un film qui
possède une mise en forme qui coule de source par sa simplicité
désarmante.
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