Avec Ian McKellen, Martin Freeman,
Richard Armitage, Ken Stott.
Pas un Asiatique, pas un Noir ou Afro-Etatsunien, pas un
Maghrébin, pas un Ouïgour, pas un Han, etc. Bilbo, Tolkien ou Peter
Jackson sont-ils racistes ? Cet univers d'Elfes, de Nains, de
Hobbits, d'Orques et autre bestiole est bien blanc. Trêve de
racisme, ce troisième volet paraît un peu pauvre par rapport aux
précédents. Autant les deux premiers contenaient leur lot de
séquences, pour certaines mémorables, autant ici le film alterne
plans d'ensemble gigantesques (la nature et les paysages, les plans
d'ensemble de la géographie et de la bataille) et séquences de
parlotte ridiculo-ridicules.
Et de fait ce « film »
n'est que la suite exacte du précédent et ne peut donc être
visionné sans connaître les précédents. Les personnages sont
censés être connus. D'ailleurs ici il n'est que peu question du
Hobbit du titre qui est un personnage très secondaire.
Ce film ressemble à des chutes, des
scènes coupées d'explications ou d'action. Le film est décomposé
entre deux parties : les parlottes préparatoires et la bataille
des cinq armées, dont on ne comprend pas pourquoi les méchants
perdent.
Un film bizarrement bâclé (Peter Jackson
en a-t-il assez des gros nez et des grands pieds poilus?), pas du tout
au standard des premiers volets. Il est probable que la version
longue en vidéogramme contiendra explications et nouvelles
séquences.
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