mardi 3 février 2015

La voleuse de livres (The book thief, 2013) de Brian Percival

Avec Geoffrey Rush, Emily Watson, Sophie Nélisse. Ben Schnetzer.

Un titre de film sans rapport avec son contenu. La vie d'une famille juive allemande sous le régime nazi. Ce genre de produit est vaguement intéressant. Peut-être la reconstitution a-t-elle un intérêt? Les acteurs sont caricaturaux : de la mère tête à claques (Emily Watson, consternante) au père rigolo (Geoffrey Rush, dans le minimum syndical sans être concerné) compassionnel en passant par le copain et la Mort (excusez le ridicule, la Mort parle en voix off) ; comme souvent la voix off est le symptôme d'incompétence de mise en scène. Ce film est d'une platitude: il n'y a pas de point de vue. C'est comme si quelqu'un illustrait le scénario, mais sans connaître le concept de mise en scène. C'est illustré comme si l'on cherchait à vendre un catalogue de produits blancs (machine à laver, sèche-linge, fer à repasser, etc.).
Au total le film ne contient pas une parcelle d'élément mémorable. Il est même difficile de le qualifier de téléfilm haut de gamme. Un produit pompier, pompeux, et pompant, à l'usage exclusif de somnolents probablement neurasthéniques.

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