Un film qui alterne séquence
spectaculaires grâce à des images numériques au rendu réaliste
qui fleure bon le jeu vidéo. Mais ces séquences sont entrecoupées
de scènes de parlottes ennuyeuses et ridicules: on s'en moque et
nous ressort le bric-à-brac écolo-shintoïste, très mignon, mais
emmerdant. La progression et le rythme sont poussifs: le montage est
pataud.
La seule chose à sauver est le design
monumental des décors et paysages.
On peut noter que, encore une fois, le
design des personnages est très pauvre et sans invention : les
hommes sont longilignes, avec le même visage ou alors gros avec une
tête de comique. Et les filles se ressemblent toutes (visage) et
sont toutes longilignes.
Sinon le film reprend les chromos des
productions japonaises pour l'international, reliquats shintoïques
inclus. Mais l'on est loin ici de la réussite, bien que pas exempte
de défaut, du Final fantasy, Les créatures de l'esprit
(2001) de Hironobu Sakaguchi et Monotori Sakakibara qui brasse les
mêmes composants, mais avec poésie et réussite.
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