Avec
Héloïse Godet, Kamel Abdelli, Richard Chevallier.
Cette
création de Jean-Luc Godard est similaire à ses films et à ses
formes depuis les années 90. Nous sommes en terrain connu, pas de
surprise ou d'approche orthogonale. D'où une déception certaine.
Le
film oscille entre le sublime et le ridicule. Ici il a l'élégance
de ne faire durer son œuvre qu'une heure. Dans les nouveautés, on
peut noter que Jean-Luc Godard aime beaucoup son chien: il est le
personnage principal de cette création sonore et visuelle. La nudité
frontale et la scatologie le sont aussi, une nouveauté. Je ne
parlerai pas d'essoufflement, mais de radicalisation monotone.
Cette
création reste un antidote au plan-plan filmique, sonore, visuel et
à la mise en scène du cinéma commercial, dont les codes de
narration filmique sont répétés jusqu'à la nausée de film en
film: une critique, un adieu au langage filmique en quelque sorte.
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