Avec Quentin Dolmaire, Lou Roy Lecollinet, Mathieu Amalric, Dinara Droukarova, Cecile Garcia Fogel, Francoise Lebrun, Olivier Rabourdin.
Voilà un film qui pendant une bonne moitié est intéressant. Le film cherche sa tonalité et le spectateur est en éveil ne devinant pas vers où le film va évoluer. Il y a du drame social, du politique, de l'espionnage, du conflit palestino-israélien, des sentiments. Et le film, par des va et viens hésite pendant un bon moment. Ce qui finalement le rendait intéressant. Puis il ne tire plus qu'une seule ficelle, celle de l'histoire entre Esther et Paul. Pas inintéressante, mais lassante sur la durée et surtout, le spectateur s'attend à un retour régulier vers la scène de l'interrogatoire par les services d'espionnage, ou alors vers les autres aventures de Paul. Le générique de fin tombe et le film s'est finalement concentré sur l'histoire sentimentale avec Esther. Pas désagréable, mais ennuyeuse et laisse le spectateur sur ça faim. Surtout qu'ensuite la scène de Paul Amalric qui revoit son ami d'enfance, où il devient agressif sur son Esther perdue, tombe comme un cheveu sur la soupe et paraît ratée, surjouée.
Tout ceci laisse une impression de manque de maîtrise ou d'incapacité à garder les enjeux narratifs du film, de son premier tiers en tout cas. Même si l'ensemble est de bon niveau.
Ce sujet et ces différentes histoires que le réalisateur a refusé d'adresser (ou de continuer à traiter) dans la deuxième partie se prêtaient peut-être mieux au format téléfilm de plusieurs heures.
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