
Commençons par les bons côtés du film. La séquence de la danse dans le café, ainsi que les jeux de chaise en préalable dans le même café. De la pure mise en scène. Du comportement. Séquence jubilatoire qui donne une impression de liberté, de gourmandise de jeu des acteurs.
L'histoire nous intéresse peu. Par contre, l'interaction entre les trois personnages est le centre d'intérêt. Anna Karina, fragile et touchante, comme souvent chez Jean-Luc Godard. Claude Brasseur et Sami Frey sont formidables dans des registres différents. Les scènes entre les trois personnages captivent, les autres sont moins captivantes, et sont des préparations aux scènes à trois.
Dans les éléments désagréables et inutiles, il y a principalement la voix off, de Jean-Luc Godard lui-même, qui nous énerve; démontrant encore une fois qu'une voix off est un aveu de fainéantise (le réalisateur ne veut pas mettre en scène des idées et nous les assène avec ce subterfuge). Elle tombe souvent comme un cheveu sur la soupe et fait remplissage. Notamment pendant les déplacements des personnages. Les personnages chez Jean-Luc Godard se déplacent souvent, tout le temps, à pied, en voiture, en train, en bateau, en bicyclette, en avion. Bref, pas la peine de remplissage avec une voix off.
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