
Le film est sombre bien sûr, et dépeint un univers et un environnement extrêmement noir, dramatique et chaotique.
La mise en scène est vraiment au service du personnage de Joachim Phoenix, sans recours à des diarrhées d'images numériques. C'est en quelque sorte la surprise du film, accointé aux superhéros, mais prenant le contrepoint des franchises Marvel et DC Comics. Mais le scénario à une tendance à l'explication de texte un peu lourde et rabâche ce que le
spectateur a compris à quelques reprises: certains dialogues sont inutiles, en particulier
dans le dernier tiers du film.
Il est par ailleurs assez amusant de constater que ce film est plutôt une espèce de pamphlet anti Trump et anti-capitaliste, avec ces gens simples, pauvres qui se révoltent, pendant que les riches sont à l'opéra..
Dans les constituants du film, il y a aussi la très belle musique d'Hildur Guðnadóttir, utilisée à bon escient et pas du tout lourdingue. Et bien sûr la performance de Joachim Phoenix qui porte les stigmates de son mal-être interne sur son propre physique. Sa performance est impressionnante il faut le reconnaître.
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