
Un certain nombre de séquences sont réellement spectaculaires encore une fois sans utilisation d'images numériques, à base d'hélicoptères, de décors superbes et d'exploitations de ces décors.
Sur le plan de la tôle froissée et déchirée, nous sommes dans le summum pour ce genre de production dans les années 80. Avec en plus ici le début d'éléments humoristique entre John Rambo et son copain colonel qui amène un petit peu d'auto-ironie qui n'est pas désagréable et qui permet de se moquer un peu de soi-même c'est-à-dire de sa propre franchise qui ne recelait aucun élément d'humour dans le premier ni dans le second (hormis l'humour involontaire devant sa profusion de clichés) mais qui ici apparait avec quelques bons mots et qui rend la dernière partie du film à la fois spectaculaire et légère, mais pas du tout dans l'esprit de la franchise. À noter que Sylvester Stallone corrigera cette tendance à l'humour dans les deux films suivants qui en sont complètement dénués et qui sont des surenchères dans la noirceur et la violence.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire