
Cette naïveté se retrouve aussi dans la caractérisation de personnage très cliché voir extrêmement caricaturaux. Mais finalement ce n'est pas un défaut, car le cahier des charges est de montrer des séquences d'action, de montrer les muscles de John Rambo, de montrer le sadomasochisme du personnage, de montrer des gerbes de feu et de montrer des séquences de combat spectaculaires. Le cahier des charges de la production était clair. Sur ce sujet on peut dire que le film rend hommage aux artificiers et il est probable que le travail du réalisateur fut celui d'un gestionnaire des différentes équipes et métiers conviés.
Un des éléments importants du film est la magnifique musique de Jerry Goldsmith avec un thème décliné sous de multiples orchestrations différentes, mais qui font mouche avec les images.
Le film n'est pas sans déséquilibre. Avec le méchant de service, Charles Napier, et son quartier général en toc qui fait vraiment Série Z. Personnage qui apporte des éléments comiques, qui ne meurt pas à la fin et c'est normal, car il n'est pas ni barbu ni obèse ni avec lunettes, mais qui curieusement passe son temps à manger et boire dans quasiment tous les plans.
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