
Le décor est l'hiver et le commissariat est sous la neige. Ceux qui attaquent sont des flics ripoux et non pas des voyous. Le héros est blanc et le prisonnier le plus intelligent et charismatique, ici Laurence Fishburne, donc afroétatsunien.
D'une manière générale le film brasse et mélange plus de personnages, supportés par une belle distribution.
Les différents détenus sont dans cette version un peu plus présents et fournissent de par leurs attitudes et leurs bêtises un lot d'arcs dramatiques.
Le canevas principal est maintenu et permet de réaliser un bon film à suspense, avec une progression régulière, mais dont la libération émotionnelle est tout de même un peu faible, moins tendue, avec une sortie à l'extérieur des personnages principaux vers une forêt, dont nous sommes par exemple moins convaincus: ce final sous la neige qui dé-confine les protagonistes apparait forcée et neutralise la fin du film. Cette dernière scène a-t-elle était ajoutée après le tournage du film? Elle ne cadre pas avec le rythme du film que nous venons de visionner.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire