Avec Burt Lancaster, Dianne Foster, Diana Lynn, Walter Matthau, Donald MacDonald, John McIntire, Una Merkel, John Carradine, John Litel, Rhys Williams.
Premier film réalisé par l'acteur Burt Lancaster. Et il ne persista pas beaucoup dans cette activité, tant mieux. Le film ressemble à une production Disney. Beaucoup de niaiseries. Les plans sont trop longs. Le montage est balourd: les transitions sont lourdes, et nous souhaitons souvent des coupures plus tôt. La direction d'acteur est pachydermique: le petit garçon est insupportable avec sa tête de rat: très mal dirigé, et très mal coiffé; Walter Matthau, dont c'est le premier film, s'en sort plutôt bien; John McIntire et John Carradine sont en roue libre.
Le film de plus s'extasie, normal, car c'est un de ses sujets, sur des plans de forêts, de nature, de cascades, de rivières, d'arbres, sur de bruits des oiseaux (film écologique avant l'heure). Ce qui ne rend pas le film dynamique. Mais c'est un des axes de la dramaturgie: le fils de Burt Lancaster (l'enfant rat) souhaite vivre à la nature, mais son papa, Burt Lancaster, est tenté par la vie citadine, et par deux femmes qui le font hésiter.
Autre élément qui pénalise le film, le personnage du père justement, interprété par Burt Lancaster lui-même: il est naïf, pas très malin, fait des choix peu heureux. Il est victime des évènements et toujours suiveur. Il ne sait pas prendre de décision, il est tiraillé entre deux femmes (Dianne Foster est plus notable dans Le Souffle De La Violence, 1955, de Rudolph Maté, qu'ici).
Par contre l'acteur Burt Lancaster possède toujours ses yeux bleus et ses dents blanches: la photo de chaque plan le rappelant en permanence avec insistance. Mais ici pas d'ironie liée à la nature de son personnage comme le Joe Erin de Vera Cruz (1954) de Robert Aldrich (Ernest Laszlo a photographié les deux films).
En somme le film peut être vu comme une curiosité historique avec son message écologique. Pour le reste, il est plutôt pénible. Sauf si l'on est un fanatique extrême de Burt Lancaster.
La musique de Bernard Hermann est excessivement sirupeuse et alignée sur les manques de subtilité évoqués.
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