Avec Jean-Paul Belmondo, Jacques Villeret, Michel Constantin, Michel Creton, Matthias Habich, François Perrot, Marie Laforêt.
Ici nous changeons de metteur en scène (ce n'est pas Georges Lautner), c'est-à-dire de gestionnaire de plateau, avec Henri Verneuil. Dont la qualité des films dépend du sujet et de la qualité des scénarios, le metteur en scène n'étant pas capable de transcender sa matière.
Les sketches du clown Jean-Paul Belmondo sont présents. Il est épaulé ici par des acteurs confirmés, avec Michel Constantin, le personnage le plus sympathique et intéressant du film, Jacques Villeret, en mode mineur, Michel Creton, en mode "je passais par là pour voir mon pote le clown": son personnage ne sert strictement à rien.
Les déclamations de dialogues de Jean-Paul Belmondo sont parfois ridicules, et certains dialogues sont d'une nullité abyssale. Le scénario enchaine un nombre de clichés impressionnants. Le montage est paresseux (ces plans alternés entre Belmondo et les plans du char roulant à la fin sont interminables). Le film est particulièrement misogyne avec chacun des personnages féminins.
Est-il possible de tout rater avec autant de moyens? Un film de paresseux.
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