Avec Kurt Russell, Lee Van Cleef, Ernest Borgnine,Donald Pleasence, Isaac Hayes, Season Hubley, Harry Dean Stanton, Adrienne Barbeau, Tom Atkins.
Le film matrice de John Carpenter où son sens de la série B est au summum. La promiscuité du budget fournit une patine riche avec des décors souvent dans l'ombre. La décoration est justement inventive, très accessoirisée, avec un superbe travail de Joe Alves. Ajoutons le travail photographique de Dean Cundey: beaucoup de noirs, de plans dans la pénombre, le film se déroulant lors d'une nuit. Que la dystopie est belle...
Du côté des effets visuels et effets spéciaux, le film garde son charme et tient toujours la route du spectaculaire (comme déjà évoqué, gros travail du département décoration).
Le film garde un ton sec et contient de belles bascules nerveuses dans le drame: les choses sont calmes, un détail annonciateur, et subitement tout bascule. Le film est une montagne russe. Le film contient de belles scènes-chocs. Une superbe en exemple: l'aspiration de Season Hubley par le sol avec avant quelques dialogues d'apaisement après une tension progressive qui monte (les habitants des égouts qui sortent en surface).
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