Avec Bob Odenkirk, Aleksey Serebryakov, Connie Nielsen, Christopher Lloyd, Michael Ironside, Colin Salmon, RZA, Billy MacLellan, Araya Mengesha, Gage Munroe, Paisley Cadorath, Aleksandr Pal.
Le scénariste des trois premiers John Wick, Derek Kolstad, crée une variante. Ici il s'agit de Ben Odenkirk, qu'un évènement plus ou moins banal va conduire à sortir de sa vie quotidienne routinière où il n' est "personne", une personnalité effacée, pour révéler son passé et ses multiples compétences.
La relation de Ben Odenkirk avec sa famille directe - Connie Nielsen, et ses deux enfants - et sa belle famille - Michael Ironside - à qui il achète l'entreprise pour les virer -, et aussi avec son père - Christopher Lloyd - qui donne toute sa saveur au personnage - ; ils permettent, tous et toutes, au personnage de Ben Odenkirk d'exister. Jusqu'à ce nous en apprenons plus sur son passé, et l'organisation parallèle - comme dans John Wick - qui va l'aider.
Ben Odenkirk est parfait pour exprimer une lassitude du quotidien, acceptée, entre sa femme avec laquelle il est en froid, son fils adolescent qui ne le respecte pas et sa petite fille qui semble être la seule qui l'aime.
À partir de ce point de départ, le film contient plusieurs séquences d'actions et de combat en particulier, dont celle du bus qui est d'anthologie, chorégraphiée de manière à mettre en avant le lieu - l'intérieur d'un bus - et la douleur - les coups portés ne sont pas neutres - ; séquence mixée avec une dose d'humour et de violence sèche devant la caméra qui donnent une densité à la séquence. Qui sera un pivot pour le reste de l'histoire.
Le film accentue le coté dessin animé avec ses montages séquence des différentes routines, mais aussi grâce à l'utilisation de la musique et de chanson, qui amène ironie et distanciation bienvenue.
Est-il prévu une suite ? Nous le souhaitons !
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