L'homme
des hautes plaines est très marqué par le western spaghetti, son maniérisme, ses excès. Ce n'est pas surprenant,
car Eastwood sort justement de ses westerns avec Sergio Leone pour réaliser ce
premier western. Il y a que des personnages de lâches, de cupides, de couards. La
musique pastiche la musique du western spaghetti et notamment celle d'Ennio Morricone.
Par contre nous y retrouvons déjà l'ensemble des qualités et des résonances
qu'il y aura dans Impitoyable du
même Eastwood des années plus tard.
Une galerie de seconds couteaux avec des
visages très marqués. Le film fonctionne bien, mais il est difficile de comprendre
que les gens du village ne reconnaissent pas Eastwood lorsqu'il revient alors
qu'il est censé avoir été un shérif qu'ils ont laissés fouetter par des vilains
méchants. La ressemblance d'Eastwood avec ses flashbacks est telle qu'il est
bizarre que personne ne le reconnait.
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