Todd Haynes signe avec ce film une très belle histoire se déroulant
dans l'Amérique des années 50 ou 60. Le film aborde les thèmes de l'adultère,
du racisme, de la lutte des classes et de l'homosexualité.
Le film traite ces sujets avec une enveloppe quasi parfaite,
c'est-à-dire que les décors et les costumes sont magnifiques; l'interprétation
est au diapason (mention spéciale à Dennis Quaid que l'on a peu vu dans ce
genre de personnage et de film).
Le personnage interprété par Julianne Moore est pendant une
partie du film, en tout cas au début, assez bizarre, presque irréel et
tellement énorme dans sa volonté d'être la femme parfaite au service de sa
famille et de son mari. Bien sûr cette perfection et ce paradis (voir le titre)
éclatent au fur et à mesure que les différentes thématiques - adultère,
racismes, homosexualité - sont amenées dans le récit.
Un très beau film qui se conclut quelque part sur le fait
qu'il est plus facile d'être homosexuel que de tomber amoureuse d'un noir dans
cette Amérique si parfaite et finalement si restreignante.
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