Avec Christian Bale, Sam Worthington, Anton Yelchin, Bryce Dallas Howard, Moon Bloodgood, Common, Michael Ironside, Helena Bonham Carter.
Ce Terminator n'est pas exempt de qualités. Notamment sa direction artistique, qui en fait le plus réussi de la franchise: décors, costumes, véhicules, machines, aéronefs, armes, photographie. Du beau travail.
Ensuite dans la distribution, nous avons là encore du faux bon choix. Sam Worthington, héros torturé, nous refait le même personnage qu'Avatar. C'est lui la salvation. Est-il déjà une caricature de lui même? Il faut que ses choix futurs de films évoluent, sinon il va vite lasser.
Autre faux bon choix: Christian Bale, qui incarne tellement son personnage qu'il en est ridicule. C'est une série B voyons, pas un traité philosophique ou un film à message. Il joue ça comme s'il interprété le Christ. Il incarne ses films depuis quelque temps de la même manière: mâchoire serrée, regard pensif, voire vide. Ce n'est qu'une série B fichtre!
Le personnage de Sam Worthington est une bonne idée. Le film est d'une manière générale de très bon niveau. Sa fin, le combat à mains nues contre un squelette de métal, même si l'on comprend l'ancrage dans la franchise qu'il porte, est ridicule et ennuyeux. En plus, Christian Bale est tellement ennuyeux que l'on a envie que le robot gagne. On regrette par contre la disparition de Worthington.
Le film étoffe la franchise en ajoutant beaucoup de personnages secondaires, expliquant un peu plus les histoires parallèles. Mais certains sont inutiles (Bruce Dallas Howard, Helena Bonham Carter), d'autres pas assez développés (Michael Ironside). Ce qui n'en fait pas un film concentré, one-track mind comme les autres.
Donc une réussite technique, mais qui sort le film de la franchise.
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