Avec Mel Gibson, Bruce Spence, Vernon Wells, Mike Preston, Max Phipps , Kjell Nilsson, Emil Minty, Virginia Hey.
Revoir ce Mad Max est intéressant au regard du nouvel épisode de 2015, Mad Max Fury Road,
toujours signé George Miller. Nous prenons conscience que Mel Gibson à
beaucoup changé physiquement (pas à cause de Fury Road où il n'apparaît
pas, mais au regard de ses dernières apparitions: Edge Of Darkness - Hors de
Contrôle, 2010 -, Kill The Gringo - 2012 -, Machete Kills - 2013 -,
Expendables 3 - 2014 -). Mais que le personnage de Max n'a pas beaucoup
changé lui: il est toujours aussi mutique, peu sympathique et héros malgré lui.
Ce film fait aussi prendre conscience de la puissance du numérique. Ici
tout est filmé devant la caméra avec moult cascades, décors,
maquillages. Mais si cela reste spectaculaire, les ajouts numériques,
tout en étouffant la scène, la chargent et lui donnent plus immédiatement du
sens. Et aussi plus de gigantisme, plus d'énormité. Ce Mad Max 2 est
plus un film de chambre, comparé à la symphonie que constitue Fury Road. Néanmoins, ce qui apparaît à cette vision, c'est l'humour, très présent, soit volontairement - le personnage de Bruce Spence par exemple -, soit involontairement - si en 1981 Vernon Wells devait faire peur, il suscite pas mal d'humour, surtout avec ses jolies fesses -.
Le film tient quand même la route, car le concept reste éminemment cinématographique: les paysages désertiques à perte de vue, la vitesse, les véhicules, inventifs et amusant.
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