
Un film trop plein, mais furieusement jubilatoire et qui arrive à faire peur. C'est la magie de ce genre de superproduction qui aboutit à quelque chose d'étonnant, à un grand film malade.
Film somme où le bestiaire exploite la technologie numérique et les maquillages.
Le florilège des monstres traditionnels, historiques, avant l'arrivée définitive des superhéros? Universal tenant probablement de lancer la franchise de ses franchises historiques; avec un fort potentiel de développement (spinoff multiples possibles tout comme la multitude de suites possibles).
On peut le visionner comme un film jalon à l'articulation des deux époques: les monstres traditionnels traités par le numérique? Oui, mais surtout leurs gémonies avant l'avènement du tout numérique: robots, superhéros, pixarisations diverses.
On sent le film fait par des amoureux du cinéma fantastique classique, enveloppé dans la jubilation de l'aide numérique qu'apportent les ordinateurs qui permettent de faire tout, à n'importe quoi.
Côté distribution, le meilleur est du côté des créatures et des méchants: Richard Roxburgh en Dracula crève l'écran, Shuler Hensley en créature de Frankenstein. Hugh Jackman fait son boulot sans être brillant. Kate Beckinsale est un peu moins bien intégrée et son personnage paraît le moins fouillé.
Au total un film montagnes russes, avec looping, accélérations furieuses, et peu de temps calmes.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire