Avec John Belushi, Dan Aykroyd, Kathleen Freeman, Cab Calloway, Donald Dunn, James Brown, Armand Cerami, Steven Williams, Carrie Fisher, John Candy, Murphy Dunne, Steve Cropper, Willie Hall, Tom Malone, Alan Rubin, Paul Reubens, Henry Gibson.
Un des chefs-d'oeuvre de John Landis. La dimension comédie est présente. Mais pas la dimension de film fantastique ou d'horreur. Et surtout l'absurdité, superbement intégrée à la narration et aux chansons, car la star du film est le blues. Le film est un délice d'absurdités et d'énormités, mais bienveillant.
Le film est aussi une comédie musicale. Les intermèdes musicaux sont l'occasion de faire progresser la narration et l'occasion de faire écouter une chanson standard. Et de permettre le passage de grandes stars du blues.
Le coeur du film est notre duo de frères du blues, qui ne sont pas frères, car tout deux orphelins élevés par l'institution de la "pingouine". Mais leur relation est finement écrite, malgré un enrobage d'énormités et de choses peu subtiles. Pour exemple la très belle scène dans leur chambre après la sortie de prison à côté du métro.
Le film contient des séquences d'anthologie: les deux frères dans le bureau de la "pingouine" (Kathleen Freeman), superbe scène. Où les séquences avec les nazis de l'Illinois, qui peuvent paraitre délirantes, mais qui existent toujours (voir les actualités étatsuniennes de ces derniers mois). Ou les apparitions de Carrie Fisher en amoureuse éconduite et où chacune de ses apparitions est encore plus délirante que la précédente; y compris la confrontation avec John Belushi dans les égouts où il justifie avec des énormités son absence à son mariage, et cela marche. Dans le genre poursuite en voiture, la chevauchée à la fin pour aller à Chicago est bien sûr d'anthologie, pour son énormité, son absurdité et la moquerie de ces scènes clichées dans les polars; y compris jusqu'à sa conclusion dans le bureau de Steven Spielberg.
Cette oeuvre est une cure de jouvence et donne de l'énergie.
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