Avec Bruce Willis, Jon Seda, Brad Pitt, Madeleine Stowe, Michael Chance, Vernon Campbell, H. Michael Walls, Bob Adrian, Simon Jones, Carol Florence, Bill Raymond, Ernest Abuba.
Le
bric-à-brac et la proposition culturelle de Terry Gilliam est bien typique de
son univers, qui ici fonctionne parfaitement. Il adore jouer avec la focale, la
profondeur de champ. La caméra est très souvent oblique ou alors en
contre-plongée avec toujours un souci de mettre en évidence le cadre,
l'arrière-plan, des choses derrière les personnages.
Dans les
qualités du film, il y a bien sûr sa distribution avec Bruce Willis, Madeleine
Stowe et Brad Pitt bien dirigés dans des performances sobres à l'exception de
Brad Pitt qui fait un numéro impressionnant de fou.
Avec un
sujet qui résonne beaucoup en ces années 2020 puisqu'il s'agit d'un virus qui va
détruire les humains, le film raconte comment Bruce Willis est envoyé depuis le
futur dans le passé pour enquêter et trouver d'où vient l'épidémie qui a dévasté
la planète.
Le tout mixé
avec un souci de spécisme très à la mode aussi (entre les animaux qui ont
résisté au virus dans le futur, et les activistes contre l'expérimentation
animale dans le passé). Finalement dans son genre le film était très en avance
sur son temps concernant ses thématiques.
Finalement,
lorsque Terry Gilliam travaille pour un studio et sous certaines contraintes, il
arrive à produire un film intéressant, tout en contenant certains des éléments
de son univers.
Malgré le
bric-à-brac de Terry Gilliam, le film arrive à être émouvant et la dernière
scène à l'aéroport garde toute sa puissance, malgré la perruque et la moustache
affreuse dont est affublé le personnage de Bruce Willis.
À noter un
choix intéressant dans la musique du film: l'utilisation de l'accordéon sur un
film de science-fiction dystopique, c'est une excellente idée.

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