Avec Faye Dunaway, William Holden, Peter Finch, Robert Duvall, Wesley Addy, Ned Beatty, Arthur Burghardt, Bill Burrows, John Carpenter, Jordan Charney, Kathy Cronkite, Ed Crowley, Jerome Dempsey.
Grand film sur les médias et les dégâts du
liberalisme, et donc sur la télévision (le sujet ici) et donc sur les réseaux
sociaux (qui remplacent les chaînes de télévision depuis une décennie). Hormis
les technologies, les thématiques du film sont encore d'actualité.
Sidney Lumet, et Paddy Chayefsky son
scénariste, nous montrent les problématiques multiples de la télévision
étatsunienne des années soixante-dix, mais toujours actuelles: comment faire de
l'audimat, comment gérer des actionnaires qui ne pensent qu'au gain, comment
expliquer et présenter n'importe quoi pour faire de l'audimat (avec ici l'état
dépressif et suicidaire un animateur qui est exploité, ou aussi aller jusqu'à
des meurtres). Tout ce qui est présenté dans le film reste vrai de nos jours
pour la télévision, mais aussi pour les réseaux sociaux qui sont devenus
maintenant la principale source d'information et de désinformation.
La narration mélange de manière géniale des
relations de couples et leurs intimités ( Faye Dunaway et William Holden,
William Holden et sa femme) à l'histoire économique de la chaîne de télévision
avec le rôle des actionnaires, puis le rôle des actionnaires de l'extérieur ici
l'Arabie Saoudite, la problématique de programmation et de présenter n'importe
quoi pour attirer le spectateur. Ils sont prêts à établir une relation avec un groupe
terroriste pour créer de l'audimat, ou carrément faire tuer un présentateur à la
télévision en direct pour créer de la sensation, et le tout avec un sérieux et
une réflexion géniale.
Dans la distribution il y a Peter Finch qui est
très bon dans le rôle du présentateur prédicateur qui harangue les foules dans
un mode désespéré; il y a Faye Dunaway dont la seule préoccupation est de faire
monter l'audimat et ceci coûte que coûte y comprit si cela coûte à sa vie
personnelle et s'il faut tuer des gens. Il y a Robert Duvall qui est génial
aussi en patron préoccupé uniquement par ses actionnaires. Ned Betty est très
bon dans la scène où il rencontre le présentateur vedette Peter Finch et où il
montre qu'il est capable d'être encore plus fou que le présentateur.
La relation entre Fayde Dunaway et William
Holden est bien écrite.
Du grand art. Sidney Lumet a dû se faire
plaisir à mettre en images un bijou de scénario comme celui-là.
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