dimanche 14 février 2021

Le Cercle Noir (The Stone Killer, 1h35, 1973) de Michael Winner

Avec Charles Bronson, Martin Balsam, Jack Colvin, Paul Koslo, Norman Fell, David Sheiner, Stuart Margolin, Ralph Waite, Alfred Ryder, Walter Burke, Kelley Miles, Eddie Firestone, Charles Tyner, Byron Morrow, Lisabeth Hush, Frank Campanella.

Il s'agit d'un exemple du film policier des années 70 avec le flic brutal aux méthodes expéditives, qui se bat contre sa hiérarchie qui n'apprécie pas ses méthodes. L'Inspecteur Harry (1971) de Don Siegel a canonisé ces chromos. Il s'agit donc d'un canevas vu et revu à de multiples reprises.

Néanmoins, le film contient un certain nombre de qualités. La première qualité est constituée par ses décors à la fois à New York ou à Los Angeles et en Californie: le film est tourné en décors réels. Cela lui donne une patine documentaire et cela l'ancre dans une certaine réalité. Le film commence à la ville, se continue dans le désert et se termine dans la ville dans les parkings en sous-sol.

Par ailleurs le film contient au moins une séquence hallucinante: celle qui se déroule dans le camp de "méditation" des hippies avec le pauvre Charles Bronson au milieu de tout cela (danses, drogues, amours libres, transes) qui essaie d'avoir l'air sérieux et de continuer son enquête. Le film contient aussi son lot de poursuites à pied, puis en voiture, et voiture et moto. Et bien sûr le film contient aussi sur lot de fusillades,  éléments constitutifs obligatoires de ce genre de film.

Au total les méchants sont des membres de la mafia italienne. La Mafia, qui essaie de s'entretuer entre elles (familles) et c'est d'ailleurs un des bons moments du film parce qu'ils sont tous assassinés par un commando de tueurs (deuxième groupe de méchants, du genre suprémacistes blancs ou militaires droitiers) payés par Martin Balsam (faiblement crédible en mafieux - nous l'aurions plus distribué comme patron de Charles Bronson -).
Nous ne sommes pas ici dans un grand chef-d'œuvre. Mais le film se laisse regarder avec curiosité. Charles Bronson ayant un certain nombre de lignes de dialogues. Et il arrive à avoir plusieurs expressions sur son visage sur l'ensemble du film; même si cela semble un peu fabriqué et semble même par moment peu concerné par l'histoire.
 
Le Cercle Noir [Blu-Ray]
               

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