Avec Liam Neeson, Guy Pearce, Taj Atwal, Harold Torres, Ray Fearon, Monica Bellucci, Ray Stevenson, Mia Sanchez, Daniel De Bourg, Natalie Anderson, Rebecca Calder, Scot Williams.
Le père Liam Neeson joue de son âge et compose un succès-damné de John Wick, où le tueur en série et à gage est très proche de la retraite. Au point qu'il aurait dû la prendre depuis quelque temps, car il est atteint d'une maladie neurodégénérative incurable du tissu cérébral qui entraîne la perte progressive des fonctions mentales et notamment de la mémoire. Cela permet de pimenter le scénario d'éléments cocasses. Liam Neeson est parfaitement dans sa mythologie masochiste qu'il interprète depuis plusieurs années maintenant.
Pour le reste le film est un bon film de série (qui serait B) où les personnages secondaires sont un peu plus fouillés qu'à l'accoutumée (travail facile pour le scénariste, car il a le roman initial et le premier film belge - 2003 - basé sur le roman), que ce soit Guy Pearce, Taj Atwal ou Harold Torres. Nous pouvons gratifier le film de liens avec les réalités que sont la maladie neurodégénérative évoquée, le trafic d'humains, l'immigration mexicaine vers les USA, la pédophilie ou la justice injuste (l'histoire de la femme et de l'enfant de Guy Pearce). Bref, il s'agit d'une série B qui sous ses oripeaux de films d'enquête, de traque et d'action, possède de solides adhérences sociétales.
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