Avec Florence Pugh, Harry Styles, Chris Pine, Olivia Wilde, KiKi Layne, Gemma Chan, Nick Kroll, Sydney Chandler, Kate Berlant, Asif Ali, Douglas Smith.
Le propos du film est de nous présenter une société parfaite où les gens vivent en harmonie, mais une société de type phallocratique, les femmes faisant la cuisine, le ménage, et le mari travaillant, dans le style d'une vie des années 50 en Amérique du Nord. Cette "communauté" est regroupée dans un désert. Les maris allant tous les matins en même temps, chacun avec une voiture, travailler au même endroit, dans quelque chose comme un centre de recherche. C'est l'argument initial du film.
Il va apparaître que ce monde si parfait, d'un point de vue phallocratique, rempli de belles couleurs et de beaux vêtements, ne l'est peut-être pas complètement. Il est peut-être artificiellement parfait. De petites touches sont égrenées au cours de la première moitié du film.
Chris Pine est le chef de cette communauté, de cette secte pourrait-on dire. Le film, sous des atours de mise en forme luxueuse, n'est pas parfait et manque d'originalité sur son scénario. Et il pourrait être de plus plus sombre, plus noir, plus pervers. Nous comprenons bien que cette communauté représente une vision parfaite de la vie par ceux qui l'ont construite ; les idéaux qu'elle porte sont bien maigres, assez restreints, pour donner vie à une communauté étriquée. Nous aurons l'explication dans le film. C'est peut-être là l'intérêt du film : nous donner à voir l'idéal familial et féminin des hommes états-uniens.
D'ailleurs le scénariste et sa réalisatrice n'ont pas convié la composante religion dans ce monde parfait, croyance en dieux, le livre référentiel (par exemple la Bible). Car finalement le dieu est le chef de la communauté, Chris Pine.
Olivia Wilde et sa scénariste Katie Silberman on fait du beau boulot, même si le film n'est pas exempt de longueur lorsque nous avons compris ce qu'il en retourne, le film aurait pu accélérer (les deux heures de durée sont excessives pour un tel sujet).