Avec Adrien Brody, Felicity Jones, Guy Pearce, Joe Alwyn, Raffey Cassidy, Stacy Martin, Isaach De Bankolé, Alessandro Nivola, Ariane Labed, Michael Epp, Emma Laird.
Un film dense et qui tient sa durée, malgré ses 3h30. Découpée en plusieurs parties : un prologue, un épilogue, et entre les deux, une partie qui s'appelle "L'énigme de l'arrivée (1947-1952)" et une deuxième partie "La quintessence du beau (1952-1960)". Avec un scénario (signé Brady Corbet et Mona Fastvold) qui combine destinée individuelle et mouvement cosmogonique. La destinée individuelle concerne Adrien Brody, persécuté à Budapest et qui rejoint les USA. Il est architecte et croisera par hasard un millionnaire qui lui fait une commande, un centre communautaire comprenant une bibliothèque, un théâtre, un gymnase et une chapelle, le tout dans un seul et même bâtiment, tout ceci en l'honneur de sa maman décédée.
Brady Corbet réussit la gageure de fabriquer un film à la fois académique et expérimental sur la forme. Les montages séquences, l'utilisation de la musique, la photographie. C'est un produit qui titille les yeux. La forme la plus marquante est une photographie très sombre, une utilisation de la musique comme un coup de poing, assez peu subtil, mais servant la narration, et des montages-séquences réguliers.
Le film évoque la persécution des juifs, l'antisionisme, la création d’Israël, le racisme anti-noir. Mais aussi, la vie sentimentale et de couple d'Adrien Brody. Par contre, le personnage d'Adrien Brody ne suscite par particulièrement l'empathie : il est égoïste, il ne s'occupe par beaucoup de sa femme. Il est pleutre lorsqu'il est en face de son patron qui l'emploie exclusivement.
Le scénario passe peu de temps à parler de création artistique et de création d'architecture. C'est l'élément qui peut décevoir.
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