Avec Samuel L. Jackson, Kurt Russell, Jennifer Jason Leigh, Walton Goggins, Michael Madsen, Tim Roth, Demian Bichir, Bruce Dern, Channing Tatum, Zoë Bell, Dana Gourrier, Gene Jones, Lee Horsley, Craig Stark, James Parks.

Une des grandes qualités du film est de faire monter progressivement la tension au sein de cette taverne avec ses personnages contraints de rester à cause de la tempête de neige extérieure. Par de très petites touches, petit à petit, à travers les dialogues qui sont comme d'habitude prolixes, la tension monte petit à petit et nous nous disons qu'il se trame quelque chose. Même si nous ne comprenons pas de suite ce qui se trame. En tout cas nous sentons qu'il va se passer quelque chose. À travers une multitude de dialogues et d'histoires racontées par les personnages à tour de rôle, il se passe peut-être différentes choses, mais on se dit que tout ceci est inutile et qu'il y a une autre chose qui se trame. Ce que le personnage de Kurt Russell comprend de suite (bonne vieille règle scénaristique).
Des grandes qualités du film sortent en tête son comique gore, sanguinolent, effroyable. La tête de Channing Tatum qui explose un moment où on ne l'attend pas. C'est hilarant. Les vomissements de sang de Kurt Russell après son empoisonnement et sa dernière donne sur le visage de Jennifer Jason Leigh sont aussi d'un haut niveau comique. Et tous les éléments de violence sanguinolente y concourent dans le dernier tiers du film.
Le film contient son lot de séquences inutiles qui ont principalement pas beaucoup d'intérêt vis-à-vis de l'intrigue principale (le film dure presque trois heures). La séquence de la torture et de l'assassinat du fils de Bruce Dern nous paraît gratuite, voire ennuyeuse. Son seul intérêt est peut-être de permettre d'exprimer des fantasmes d'homosexualité. La séquence de flash-back où nous est montrée l'arrivée le matin de la bande avec Channing Tatum est inutile (elle est introduite par une voix-off inutile - un intertitre aurait suffit voire rien du tout: le spectateur aurait compris). Si ce n'est à Channing Tatum d'avoir un peu de dialogues et d'explications pour expliquer pourquoi des gens pourraient avoir de l'intérêt pour le personnage de Jennifer Jason Leigh, qui n'en a littéralement aucun (à part ses 10000 dollars de valeur, morte ou vive).
Des grandes qualités du film sortent en tête son comique gore, sanguinolent, effroyable. La tête de Channing Tatum qui explose un moment où on ne l'attend pas. C'est hilarant. Les vomissements de sang de Kurt Russell après son empoisonnement et sa dernière donne sur le visage de Jennifer Jason Leigh sont aussi d'un haut niveau comique. Et tous les éléments de violence sanguinolente y concourent dans le dernier tiers du film.
Le film contient son lot de séquences inutiles qui ont principalement pas beaucoup d'intérêt vis-à-vis de l'intrigue principale (le film dure presque trois heures). La séquence de la torture et de l'assassinat du fils de Bruce Dern nous paraît gratuite, voire ennuyeuse. Son seul intérêt est peut-être de permettre d'exprimer des fantasmes d'homosexualité. La séquence de flash-back où nous est montrée l'arrivée le matin de la bande avec Channing Tatum est inutile (elle est introduite par une voix-off inutile - un intertitre aurait suffit voire rien du tout: le spectateur aurait compris). Si ce n'est à Channing Tatum d'avoir un peu de dialogues et d'explications pour expliquer pourquoi des gens pourraient avoir de l'intérêt pour le personnage de Jennifer Jason Leigh, qui n'en a littéralement aucun (à part ses 10000 dollars de valeur, morte ou vive).

Bruce Dern dans son rôle un peu passif est un peu gâché , n'apporte pas grand-chose si ce n'est d'être de la matière pour faire valoir le personnage de Samuel Jackson.
Par contre le film est un festival Samuel Jackson qui porte le film. Kurt Russell est aussi parfait et confirme qu'il est probablement l'acteur le plus sous-estimé de sa génération. Mais la découverte du film est celle de Walton Goggins, qui avec Samuel Jackson, porte le film. Nous apprécions aussi la musique d'Ennio Morricone qui bien sûr rappelle fortement la musique de The Thing (1982)de John Carpenter. On comprend en lisant les interviews de Tarantino que ce film est en quelque sorte un hommage au film de John Carpenter. Nous y retrouvons certains éléments effectivement: la paranoïa, la promiscuité du lieu, la neige, le froid, l'impossibilité de partir.
Autres qualités du film, ce sont les magnifiques décors de neige qui entourent et qui préfigurent les scènes de huis clos à l'intérieur de la taverne. Magnifiques images en cinémascope qui donnent une puissance au film.
Le film contient de multiples scènes d'anthologie. Principalement toutes celles où il y a du sang à l'image! Quentin Tarantino laissera son empreinte en tant que réalisateur du sang !
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