
Il est difficile dans un tel (télé)film de savoir ce qui est du pur
Houellebecq ou de l'écrit pour lui. Cet enlèvement oscille entre la comédie et
le drame, en permanence. Ces ravisseurs n'étant pas de grands criminels, mais
plutôt des personnages sympathiques avec leurs histoires, croyances et
faiblesses.
Tout ceci n'est qu'un prétexte à parler de social, de la vie des sans dents
comme dirait un gros.
L'histoire est bien tournée et le spectateur se demande comment cela va se
terminer.
Nous avons droit à quelques éléments de la vie de Houellebecq, puis il est
enlevé et le film progresse selon son point de vue: nous découvrons les
ravisseurs, leur vie, leur famille, puis finalement Houellebecq s'y fait, puis
l'enlèvement se termine. L'enlèvement n'était qu'un prétexte pour parler des
gens simples, pauvres, et de leurs préoccupations.
Il reconnaitre que Michel Houellebecq, le personnage, le physique, est une
matière de film. Et tous les acteurs autour de lui sont formidables.
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