lundi 10 juin 2019

Ma Mère Est Folle (2018) de Diane Kurys

Avec Fanny Ardant, Vianney, Patrick Chesnais, Arielle Dombasle, Jules Rotenberg, Quentin Minon, Ella Leyers, Karim Barras, François Neycken.
Bande-annonce Ma mère est folle
Un navet dans toute sa splendeur. Il y a pourtant de l'effort. Mais la mayonnaise ne prend pas.
Le film est mal écrit: l'évolution des personnages est brutale. Tout tombe à plat. Ou alors téléphoné.
Le film souhaite faire rire. Il n'arrive pas à faire sourire (Vianney ne peut pas faire rire, les excentricités de Fanny Ardant n'y arrivent pas, seule peut être Arielle Dombale). Et est rempli de clichés (l'homo de service est un esthète: comment peut-on encore filmer de pareilles conneries).
Le pauvre Vianey se débat avec un personnage sacrifié par le scénariste; aucune scène n'a été écrite pour son personnage et se débat dans un personnage passif dont le scénariste a oublié d'expliquer pourquoi il change de point de vue sur sa maman (celle du titre, Fanny Ardant en roue libre, qui est très professionnelle, mais ne semble pas faire partie du même film que les autres).
Comble de la fainéantise et de la médiocrité de la mise en scène: une voix off apparaît soudainement pour expliquer des états d'âme du personnage, pour que le spectateur comprenne ce que la mise en scène est incapable d'expliquer?
C'est en fait un film vieux, un film de vieillards du cinéma. Ou plutôt un film rance.
Curieusement la seule chose à sauver est la musique originale (pas les chansons affreuses).

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