lundi 10 juin 2019

Solaris (1972) de Andreï Tarkovski

Avec Natalya Bondarchuk, Donatas Banionis, Jüri Järvet, Anatoli Solonitsyne, Nikolai Grinko, Olga Barnet, Tamara Ogorodnikova, Georgi Tejkh, Sos Sargsyan, Vladislav Dvorzhetsky.
Solaris - Blu-Ray de Andreï Tarkovski
Le film possède une hystérésis folle. Et ceci bien qu'il ne soit pas de tout repos. Beaucoup de bavardages philosophiques. Tout en ne voyant pas où le réalisateur veut en venir. À la fin nous comprenons que le réalisateur et le film nous disent qu'il ne faut pas vivre dans le passé, mais dans le futur. Soit.
L’hystérésis folle vient, pour ce film de science-fiction, d'un ensemble d'images de la nature, d'arbres, d'un lac, et de leurs végétations, magnifiques, de toute beauté. Ceci dans le premier tiers du film.
Le choix d'utiliser qu'avec parcimonie la musique, rend hypnotiques les images. C'est aussi une des forces du film.
Ensuite l'hystérésis vient de la station spatiale au-dessus de la planète Solaris; station spatiale déserte et dans un état d'abandon, qui va à l'encontre de l'imaginaire de la science-fiction occidentale, station délabrée, et partiellement abandonnée: il ne reste que deux personnes, que notre personnage principal, psychologue, retrouve. Les Soviétiques ayant détecté qu'il se passe quelque chose d'anormal dans cette station spatiale. Celle-ci est en orbite autour de la planète Solaris, recouverte d'un océan; cette planète ayant des effets sur ces cosmonautes vivants dans la station. Parmi ces effets, de faire apparaître des personnes dans la mémoire de ceux-ci. Par exemple, notre psychologue retrouve dans cette station sa femme, qui s'était suicidée. Ce qui donne lieu bien sûr à certaines remises en questions: individuelle, collective (la mission sur la station spatiale).
Tout en étant fascinant, le film reste par moment hermétique.

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