Avec Russell Crowe, Cate Blanchett, Max von Sydow, William Hurt, Mark Strong, Oscar Isaac, Danny Huston, Eileen Atkins, Mark Addy, Matthew Macfadyen, Kevin Durand, Scott Grimes, Alan Doyle, Douglas Hodge, Léa Seydoux.
Ce Robin des
Bois reste une déception. Principalement parce qu'il n'a aucun rapport avec le
Robin des Bois que nous connaissons (pour les personnes âgées comme nous). Et
qui dans notre mémoire évoque de la dynamique, de la légèreté, de l'humour,
quelqu'un qui pille les riches pour donner aux pauvres (le patron étant
Les Aventures de Robin des Bois - 1938 - de Michael Curtiz et
William Keighley, puis refait à de multiples reprises). Il n'y a rien de tout cela ici.
Le film finit ici sur la genèse du Robin des Bois que nous connaissons, et encore cela est très rapide et arrive de manière abrupte. Le film prépare la petite équipe qui soutiendra Robin des Bois et ses différents personnages. Peut-être ce film a-t-il été conçu comme un prélude à une franchise... Ce qui peut paraître ridicule au milieu des franchises Star Wars et Marvel/DC-Comics.
Néanmoins, Ridley Scott a voulu faire un film historique sur cette période du moyen âge entre l'Angleterre et la France. Film historique, comme il aime en faire (1492: Christophe Colomb - 1992 -, Exodus: Gods and Kings - 2014 -, Gladiator - 2000 -), mais aussi comme il sait les réussir avec brio (Kingdom of Heaven - 2005 -, Duellistes - 1977 -).
Le film n'est
pas ennuyeux, mais au total nous restons sur notre faim. Il n'y a pas d'humour.
Ce n'est pas gai. Le film est très terne et pas très joyeux. La narration prend
son temps (scénario de Brian Helgeland), l'histoire progresse et nous la suivons
avec intérêt, mais sans être passionnante car très prévisible. Mais clairement le film aurait dû
porter un autre nom.
En complément, la distribution est parfaite. Les horreurs de la période sont sympathiques, notamment dans le réalisme des armes, us et coutumes, costumes, protocoles entre dominants et dominé. Russell Crowe n'est pas très loin de son personnage de Gladiator (2010). Un peu mystérieux, nous ne comprenons pas toujours les décisions qu'il prend. Mais la distribution autour est parfaite.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire