Avec Linda Hamilton, Arnold Schwarzenegger, Mackenzie Davis, Natalia Reyes, Gabriel Luna, Diego Boneta, Ferran Fernández, Tristán Ulloa, Tomás Álvarez, Tom Hopper.
L'intérêt ou le truc facile pour cette franchise
est l'utilisation du paradoxe temporel qui permet à chaque épisode d'inventer,
de créer, tout et n'importe quoi. C'est-à-dire de ne pas du tout tenir compte
des épisodes précédents ou suivants, ou d'en tenir compte si on le souhaite. Cet
épisode se situe après le deuxième de franchise (Terminator 2: Le Jugement
Dernier - 1991- de James Cameron). Il se permet le réutiliser le
personnage de Linda Hamilton (qui ressemble à une momie) et d'introduire encore
le personnage d'Arnold Schwarzenegger dans une deuxième partie du film.
Il faudrait que les producteurs se rendent compte
qu'Arnold Schwartzenneger n'intéresse plus personne et que son personnage
devient lourdingue et sans intérêt pour la franchise. Cette volonté de
l'introduire, de forcer son utilisation, ne sert pas la franchise, au
contraire.
Le reste de la distribution fonctionne, et le
côté monsieur et madame tout le monde des personnages arrivent à ancrer le film
dans des éléments du réel, notamment sur la partie mexicaine.
Cet épisode ressemble à une série B gorgée
d'argent pour enchaîner les séquences d'actions à l'ancienne (fusillades et
tôles froissées, avec un support du CGI porn pour l'énormité). Les séquences
d'action s'empilent et s'enchaînent de manière plutôt laborieuse pour certaines
et nous comprenons bien que c'est le cahier des charges que toutes les huit
minutes une séquence d'action doit se dérouler.
L'utilisation du CGI porn est criante et par
moment les images font penser à un dessin animé: cela apparaît à plusieurs
reprises et laisse penser que le film a manqué d'argent pour peaufiner les
images numériques.
L'histoire ici introduit de nouveaux concepts
qui permettront encore d'autres suites qui vont arriver qu'elles soient sous
forme film ou série et d'exploiter le filon grâce encore une fois à ce paradoxe
temporel qui permet de faire tout ce que l'imagination permet.
Au total le film possède un côté vieille école
(années 80/90) au niveau des séquences d'action dans la lignée du premier et
deuxième épisode. Mais cela donne une impression de répétition laborieuse et
pénible, qui n'arrive pas à se hisser au niveau des autres épisodes. Et en tout
cas bien loin du meilleur épisode de la franchise, qui est le magnifique numéro
3 (Terminator 3: Le Soulèvement Des Machines, 2003), qui est à la
fois noir et tragique, probablement grâce à la qualité de ses acteurs et son
côté science-fiction kitsch.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire