Cette suite reprend là où le premier film se termine à la
seconde près. En fait, il débute un petit peu avant la fin du premier si l'on
considère la chronologie.
Sur la forme il est exactement comme le premier. Mais sans
l'effet de surprise, sans l'effet de découverte, que provoquait [REC] et que provoque à la première
vision cette franchise.
C'est-à-dire qu'ici c'est toujours aussi horrible, mêlant
les accès d'horreurs, la bonne utilisation des clairs-obscurs ou de la pénombre,
mais cela ne surprend plus. Même si sur le plan de l'horreur pure le film donne
sa dose. Il y a beaucoup de sang et de morts-vivants sanguinolents possédés par
le virus qui essayent de manger tout ce qui passe.
Autres éléments qu'apporte cette suite, c'est une
explication de la provenance du virus en question, voire pourquoi les gens se
retrouvent quelque part "possédés"
! "Possédés"' est bien le bon mot ils sont en fait possédés par le
Diable... Et c'est là où le film pèche, car cette explication enlève tout mystère
à cette histoire d'horreur : c'est une banale histoire de possession ! C'est très
décevant et presque ridicule… On n'est pas surpris que l'on nous serve cela
quand on pense à un pays catholique comme l'Espagne. Néanmoins cela n'est pas
original de se raccrocher quelque part à L'Exorciste,
car un des principaux personnages est ici un prêtre qui se balade avec son
crucifix à la main et auquel réagissent les zombies ou malades par le virus qui
veulent manger les autres !
Sinon on retrouve les qualités de direction d'acteur, le
super travail au niveau de la technique avec toutes ces caméras et ces images
passant par ces caméras (gros travail de montage). C'est un documenteur (appelé
aussi found footage). La direction
d'acteur est très bien; les acteurs sont tous très bons. Mais voilà, même si
c'est efficace, au final il y a plus l'originalité du premier et donc il n'y a
plus la force qu'avait le premier qui contenait de vrais moments de terreur
pour qui ne savait rien sur le film avant de le visionner.
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