Ce James Bond est dans la moyenne. On apprécie la poursuite
introductive, standard chez un James Bond. Et on apprécie aussi la séquence
finale dans la maison familiale de notre ami James, dans de superbes décors d'Écosse,
qui rappelle les climax de certains films des années 70, par exemple Les Chiens
de Paille de Peckinpah: fusil de chasse, lame, arme de bric et de broc
(bouteille de gaz), le tunnel sous la maison; ce qui nous change des finals
très high tech et technologiques.
Le film perd un peu de son intensité sur la partie du
milieu, où le scénario essaie de nous raconter l'histoire est de nous présenter
le méchant.
Méchant d'ailleurs très bien interprété et joué par Javier
Bardem, qui campe un méchant de qualité c'est-à-dire rigolo et horrible à la
fois. Donc un bon méchant !
On peut noter aussi la belle performance d'acteur de Daniel
Craig. La grosse déception aussi est le love
interest, une actrice qui apparaît brièvement dans le film (dans la section
du milieu d'ailleurs), mais dont on se moque éperdument et pour lesquels il n’y
a aucune empathie. C'est une des faiblesses du scénario, et l'on ne comprend
pas bien ce qu'avaient les scénaristes en tête avec ce personnage.
Au total cela donne un film moyennement divertissant, assez joli
plastiquement, et pas forcément inoubliable. Il manque une violence un peu sèche,
une certaine brutalité, que l'on trouvait dans par exemple le Casino Royale
avec Daniel Craig.
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